Walk the line

Celui qui ne marchait pas droit

Joaquin Phoenix et Reese Witherspoon. 2005 Twentieth Century Fox

On pourra charger Walk the line d’adjectifs tels que "académique" ou même "trop classique". Certes. Mais James Mangold a plus d’un tour dans sa manche. En confiant à Joaquin Phoenix le rôle de Johnny Cash, il offre à son film un aller-retour pur et simple avec le grand biopic sentimental et bouleversant. Un des piliers du genre, n’en déplaise à certains. Réflechissant sur la drogue et la célébrité à travers ce portrait du succès puis de la déchéance de Cash, il met en avant l’homme, celui qui a perdu son frère mort sous ses yeux, celui qui aime d’une passion déchirante la jolie June Carter, celui qui veut faire de la musique mais va se laisser bouffer par la célébrité. La mise en scène, on en conviendra, est peut-être classique mais elle s’inscrit dans la démarche de Walk the line. Pas de subterfuges. Juste un film sur une icône américaine qui a influencé le monde du rock’n’roll. Et puis c’est aussi un oscar pour Reese Witherspoon, plus que convaincante en June Carter (qui a ici un rôle à sa hauteur), et une nomination pour Joaquin Phoenix, décidément l’un des meilleurs acteurs de sa génération. Il a quelque chose de classe et de torturé. Si on rajoute que les deux acteurs sont eux-mêmes les interprètes des chansons du film, vous n’avez plus aucune excuse pour passer à côté de cet excellent film, qui à défaut d’être exceptionnel, se révèle bien plus intelligent et fin que la plupart des films américains de l’année.

Affiche américaine. 2005 Twentieth Century Fox

One thought on “Walk the line

  1. Moi je mets pas 4 étoiles j’en mets 10 meme si c impossible. Tout a fait d’accord avec toi manon : QUEL CHEF D OEUVRE LOL !!! attention vive la country!!!!!!!!! j’adore ce film !!!

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