Joyeux Noel

Guillaume Canet et Daniel Brühl. Nord-Ouest Production / Photo J.C. Lother

Ce film européen est un vrai délice. Mélangeant plusieurs destins d’hommes et femme anglais, français et allemands, Christian Carion signe une oeuvre humaniste et attachante. Et pourtant le contexte ne si prête guère: la guerre en 1914. Mais en retrouvant des traces de témoignages de poilus, Carion nous conte ce qui s’est passé le soir de Noel dans des tranchées. Et voici la recette miracle:
Les anglais d’un côté mené par Gary Lewis, les français de l’autre avec Guillaume Canet et Dany Boon et les allemands avec Daniel Bruhl, Benno Furmann et Diane Kruger.
Saupoudrez avec des morts, de la misère, de la peur, de la famille laissée seule là-bas, au pays, de la tendresse, de l’amour…
Rajoutez deux voix uniques qui chantent de l’opéra merveilleusement bien et de l’humanité. Beaucoup d’humanité.
Mélangez le tout en rajoutant le soir de Noel et voilà, vous avez un film sur la fraternisation des soldats ennemis en 1914.
Car le film raconte au soir de Noel, ces êtres qui sont de pays et de culture différents s’allier au son des voix d’opéra des personnages joués par Furmann et Kruger. Si le sujet vous paraît un peu léger, n’ayez crainte, jamais il ne s’essouffle. Et c’est doute par la qualité des acteurs: Guillaume Canet est parfait comme à son habitude et nous fait verser quelques larmes, sa femme (ou son ex-femme) à la ville Diane Kruger symbolise toujours autant la fragilité, la beauté et l’amour, Benno Furmann joue bien mais son visage n’est que trop peu expressif malheureusement . Mention à Dany Boon qui campe un Ponchel tendre et humain face à l’adversité qui ne lui fait pas de cadeau; et à Daniel Bruhl impec et attachant en ours qui s’humanise au contact des autres et qui nous fait regretter de ne pas le voir plus souvent!!!
Bref un film international pour une interprétation de haut niveau qui oscille entre rires et larmes sans toutes fois tomber dans le gnangnan et en restant simple au niveau de tous en nous montrant la débilité de la guerre et des désastres qu’elle a pu causer. Ca faisait longtemps qu’un film français ne m’avait émue autant. Joyeux Noel nous laisse un goût amer et sucré à la fois et l’envie d’un monde meilleur. A voir impérativement.

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