Le Dahlia Noir

The Black Dahlia:
Black Story. Black Murder. Black De Palma

Josh Hartnett, Aaron Eckhart et Scarlett Johansson. Metropolitan FilmExport Josh Hartnett et Scarlett Johansson. Metropolitan FilmExport Aaron Eckhart, Scarlett Johansson et Josh Hartnett. Metropolitan FilmExport

On pourra dire ce qu’on voudra mais Le Dahlia Noir est un bon film. Certes ce n’est peut-être pas un grand chef d’oeuvre mais c’est un très bon film. Je trouve que les critiques ont vraiment abusé en le descendant en flèche. C’est ridicule. Qu’est-ce qui les gêne le plus? La présence de jeunes acteurs comme Josh Hartnett? Le jeu des acteurs se révélent impressionnant que se soit du côté du héros (Josh Hartnett) ou même des petits rôles. Le scénario complexe? L’intrigue du Dahlia est, c’est sûr, difficile et emberlificotée mais rien de bien méchant. Et puis on passe un bon moment et c’est ça qui justifie un bon film.
Enfin parlons peu mais parlons bien : Un corps est retrouvé mutilé, coupé en deux et ôté de ses organes. Ce meurtre est celui d’une petite starlette prête à tout, Elizabeth Short. Lee et Bucky, 2 inspecteurs, cherchent alors à trouver le meurtrier. Mais ce meurtre commence à devenir une obsession…
On regrettera une mise en bouche un peu longuette mais une fois la machine emballait, on est pris dans cette enquête à plusieurs tiroirs. Leur passé se mêle à leur présent. Et malgré quelques moments qui tirent un peu en longueur, l‘ensemble se révéle d’une qualité supérieure à la moyenne. De Palma traite en premier plan la psychologie des personnages principaux, Lee, Bucky et Kay, et leur trio, et en second lieu l’enquête du Dahlia Noir mêlée à deux autres. On aurait souhaité néanmoins une mise en avant de l’enquête du Dahlia Noir, quelques fois un peu délaissée. Mais tant pis, on aime quand même. Des personnages se mêlent à cette sombre enquête, ainsi que des éléments troublants et des rebondissements qui finissent d’emmêler l’intrigue. Mais c’est sans compter sur Bucky qui réglera tout en temps et en heure. Certes quelques éléments resteront un peu dans le noir mais en fin de compte, l’histoire tient debout. Et puis de toute façon, l’intrigue passe après les relations des personnages et leur passé qui bénéficient d‘acteurs exceptionnels : Josh Harnett est bluffant une nouvelle fois, il a d’ailleurs une très jolie voix (en vo of course) et Scarlett Johansson se défend très bien, même si un peu délaissée et fade. Aaron Echkart livre lui aussi une composition fascinante comme à son habitude (Conversation(s) avec une femme). On applaudira Mia Kirshner très belle en troublante et troublée Dahlia Noir. On s’amusera à reconnaître Rose McGowan et Mia Frye. En revanche Hilary Swank joue très bien mais est peu crédible en femme fatale : j’aurais plus vu Rose McGowan dans ce rôle qui lui aurait été comme un gant. On admirera surtout la performance de Fiona Shaw échappé d’Harry Potter à qui l’on donne enfin un grand rôle qu’elle joue à merveille. Elle est épatante.
Ce qu’on retiendra surtout du film de De Palma c’est l’atmosphère très bien recrée des années 40: on se croirait vraiment dans un film noir de l’époque. Ce soucis d’esthétisme compense un scénario parfois bancal ou longuet et surtout fait de ce Dahlia, un beau film esthétique et noir. Du côté intrigue et psychologie manque le frisson, celui qui accompagne les grands polars à la L.A Confidential.

 Le Dahlia Noir est un très bon film, qui s’il déçoit un peu du côté scénaristique, se révéle brillant du côté esthétique et du jeu des acteurs. Josh Hartnett est tout simplement craquant et Scarlett Johansson très belle. Mise à part quelques scènes assez morbides et violentes (je suis une petite nature, j’avoue!!) le Dahlia se défend comme un beau policier dramatique qui mélange psychologie (un peu bâclée, malheureusement) et enquête. Sinon, on passe un bon moment. Le contrat est donc rempli.

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