
Nouveau rôle brillant et noir pour le beau Leonardo DiCaprio
" Cops or criminals? When you’re facing a loaded gun, what’s the difference?"
The Departed veut dire les défunts. Ceux qui sont partis, morts. Ils pèsent sur tout le récit, ceux d’avant, et les prochains, inexorables. Car dans ce thriller mélangeant infiltration et pègre, les morts, forcément, il y en a. Donnez cette histoire (remake de Internal Affairs) et une caméra à Martin Scorsese, et ce réalisateur de génie vous sortira son dernier chef d’uvre en date: The Departed (rebaptisé bêtement Les infiltrés en France). The Departed est une histoire de trahison, de mensonge, de perfidie, d’immoralité, de violence, de brutalité, qui se révèle par dessus tout… fascinante. Mise en scène nerveuse, brute, violente, Scorsese filme avec beaucoup de classe, de style mais aussi d’intensité ce jeu de cache-cache entre deux infiltrés, chacun dans le camp de l’autre. L’intrigue policière est menée d’une main de maître, mais Scorsese s’attache également beaucoup à ses personnages. Il entre dans le mental de ces deux hommes obligés de perdre leur identité. Psychologiquement, ce double-jeu les tue, les détruit, notamment Billy, plus vulnérable, plus fragile. Histoire de destruction donc. Mentalement et physiquement. Sinon, Scorsese s’amuse – le film est assez cynique et ses dialogues sont parfois drôles – et la reconstitution de la pègre irlandaise et de son milieu est parfaite. Certaines scènes sont des bijoux d’ingéniosité et de maîtrise et on ne s’ennuie pas une seule seconde, pris dans l’histoire comme jamais.
Sans doute grâce aux interprétations de grands acteurs. En tête, Leonardo DiCaprio tout simplement époustouflant et intense dans le rôle le plus vulnérable, ce qui n’est pas pour nous déplaire, puisqu’il y gagne en épaisseur. Suivent les excellents Matt Damon moins éclatant que son confrère mais toujours juste, limite effrayant puisque jamais il ne craque sous la pression, Jack Nicholson géniallisime (et le mot est faible) contrairement à ce que dise les mauvaises langues ainsi que Mark Wahlberg dans un rôle cynique et il faut l’avouer assez drôle. Martin Sheen, Ray Winstone, Alec Baldwin, tous parfaits et Vera Farmiga, seule femme de ce thriller dramatique qui s’en sort avec les honneurs, complètent le tableau.




trop bon le film pis en + y’a matt et léonardo dans le meme film (L) 🙂
Pour le scénar, rien de rien de scorcese puisqu’il reprend scène pour scène, plan pour plan ceux de la trilogie Infernal affairs. Oui, c’est écrit en tout petit à la fin du générique. On appelle ça la reconnaissance.
Sinon très bon film.
ce film est tou simplemen génial!! le film de l’année? surement