James Dean. Tant à dire et tant à taire sur ce regard empli d’une tristesse incroyable. Un charisme envoûtant et une aura exceptionnelle. Dans le chef d’oeuvre de Nicholas Ray, il interprète avec brio un adolescent perdu dans une Amérique en mal de vivre. Portrait intemporel d’une jeunesse en quête de repères, La fureur de vivre est un classique du cinéma américain. Parce qu’il prend aux tripes, qu’il vous touche profondément. Leur mal être on le ressent. Comme leur fureur de vivre. Fureur qui les anime jusqu’à s’en tuer. Bizarre paradoxe. Leur fureur de vivre les tue. Ce film sur l’amour, sur le manque de communication entre deux générations (parents/enfants) et sur le besoin de reconnaissance de jeunes paumés est brûlant dans chacune de ses scènes.
Et puis il y a James Dean avec sa peluche dans les bras, ivre mort. Il a ce je ne sais quoi qui fait de lui une star intemporelle. Une star, une vraie. Une comme y en a plus aujourd’hui. Il l’avait la fureur de vivre, dans la peau au plus profond, ce qui l’a peut-être tué. Sa vie est une légende, un mythe. En 3 films (La fureur de vivre, A l’est d’Eden, Géant), il est devenu un des plus grands acteurs du cinéma américain. Si sa mort a contribué, selon certains, à faire de lui une légende, son talent d’acteur y est pour beaucoup. Il n’y a qu’à le voir dans ce film. Dans la première scène où il est au comissariat, ivre; on a l’impression qu’il ne la joue pas, mais qui la vit. Malgré les performances de Natalie Wood et Sal Mineo, c’est à lui que revient toute la grandeur de ce film. Et ça c’est furieusement exceptionnel.
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