Andrea Sachs, 23 ans, vient de finir ses études et rêve de travailler au New Yorker Magazine. Seulement trop jeune, pas assez d’expérience. Elle dégote alors le job pour lequel "des millions de filles se damneraient". En quelques mots: elle devient l’assistante de Miranda Priestly, grande prêtresse de la mode et rédactrice en chef de Runway, LE magazine dans le vent. Mais ce que Andrea ne savait pas, c’est qu’en signant le contrat d’embauche, elle a vendu son âme…au diable!

Adapté du best-seller de Lauren Weisberger (qui s’est inspiré de ses propres expériences), le film de David Frankel fait la rencontre en deux mondes: le cinéma et la mode. On imagine déjà le tableau! Rassurez-vous le résultat est loin d’être mauvais. Bien que le roman soit inégalable, Le Diable…de Frankel est un petit délice grâce à l’actrice principale, je cite Meryl Streep. Elle est parfaite dans ce rôle, écoeurante, snob, vipère. Face à elle Anne Hathaway, épatante, ainsi que Emily Blunt, à applaudir. Mais le meilleur, avec Meryl Streep, reste peut-être Stanley Tucci, génial en styliste qui vénére par dessus-tout Gucci, Prada…Avec ce casting de rêve, le film avait une marge de sécurité quant au reste de la qualité. Heureusement on découvre un scénario sympathique, de l’humour, de l’amour…Le diable nous séduit vite. Si le film ne réinvente pas les règles de la comédie romantique, on passe un bon moment.

Le Diable s’habille en Prada est une comédie, qui n’évite pas les clichés, certes, mais donne un bon moment de divertissement. Les acteurs sont excellents de Meryl Streep à Stanley Tucci en passant par les jeunes actrices Anne Hathaway et Emily Blunt. Le scénario est léger, enlevé, drôle, dans l’air du temps. Le Diable n’est peut-être pas aussi horrible qu’on le dit, si?