Layer Cake

La cerise sur le gâteau

Essayer de résumer Layer Cake serait une pure perte de temps. Sachez juste qu’il y est question de drogues, dealers, flingues, argent et trahisons. Le scénario est tellement maîtrisé, ingénieux, surprenant de bout en bout, jamais là où on l’attend, que Layer Cake est vraie mine d’or. Mine d’or présentée à Cognac et Sundance. Matthew Vaughn mérite qu’on s’intéresse à lui. Il manie l’ironie, le sacarsme, la violence et l’action comme personne. Violent, Layer Cake l’est: une violence réelle qui inscrit le film dans une réalité froide et violente. La trame policière est un peu complexe, mais le plaisir est là. M.Vaughn, pour confirmer son statut de petit génie brittanique, ne se limite pas à un scénario ingénieux et au (savant) mélange ironie/polar, il y rajoute des effets de style de mise en scène pour faire de son Layer Cake un gâteau aux multiples goûts. Mais le succès de Layer Cake est dû également à Daniel Craig: charismatique, classe, charmeur et charmant, il trouve ici le rôle qui l’a fait connaître. Accompagné de Colm Meaney,  Sienna Miller, Michael Gambon, Ben Whishaw, Tom Hardy, Daniel Craig fait des étincelles.

Layer Cake, pur polar brittanique, se déguste niveaux après niveaux comme un gâteau crémeux. Tout est inventif, faisant du neuf avec du vieux, passionnant et jouissif. Un film à ne pas louper, pour sa qualité, son interprétation et la maîtrise du futur grand maître, Matthew Vaughn. Polar culte.

Affiche française. Gaumont Columbia Tristar Films

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