La Boite Noire

Boxes version Berry

Arthur est dans le coma après un grave accident de voiture. A son réveil, Arthur est amnésique. Mais une jeune et jolie infirmière Isabelle, lui remet un petit carnet noir qu’elle a soigneusement rempli. A l’intérieur se trouve le subconscient d’Arthur: tout ce qu’il a dit lorsqu’il était dans le coma et qui le renvoit à divers épisodes de sa vie. Grâce à ce carnet, Arthur va essayer de retrouver la mémoire. Mais faut-il se fier aux apparences?

Ca partait bien, ca finit mal. C’est souvent comme ça dans les films de ce genre, qui traite de la mémoire et de son subconscient. Et c’est dommage parce que le Richard Berry emballait. L’ambiance, glauque et sombre, le thème bien traité de la mémoire et José Garcia se révèlait très bien. Où a t-il foiré son coup? Tout simplement dans des détails et des évènements laissés sans réponse. Peut-être voulait-il nous amener sur plusieurs pistes, mais le film se révèle assez incohérent et en fin de compte on a l’impression de n’avoir vu que du vent. Esthétiquement La boite noire excelle et les phrases répétées et assénées souvent comme Le texas n’existe pas donne un vrai rythme au film. Le rebondissement entre les deux parties du film (le coma et la réalité) contribuent à ce ryhtme nauséeux et nerveux. Marion Cotillard jolie à souhait fait un peu "potiche" et seul José Garcia tire son épingle du jeu. L’air sombre, torturé il impressionne dans sa folie. Richard Berry avait toutes les cartes en main, mais malheureusement les perdra toutes. C’est ce qu’y arrive quand on fait un superbe emballage mais que le contenant ne se révèle pas à la hauteur.

EuropaCorp Distribution
 

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