Casino Royale

Son nom est Bond

Daniel Craig. Gaumont Columbia Tristar Films

James Bond, fraîchement adoubé 007, a pour mission de confondre Le Chiffre. Pour ça, il le défie à une partie de poker où plusieurs dizaines de millions sont mis en jeu. il est accompagné de Vesper Lynd qui gère l’argent du gouvernement brittanique avec lequel Bond va miser. Mais le Chiffre a plus d’un tour dans son sac…

Daniel Craig a les yeux revolver. On comprend pourquoi la belle Eva Green, ici Vesper Lynd craque pour le beau blond. Les méchants devraient d’ailleurs se méfier plus de ces yeux bleus azur. Car derrière la belle gueule et la classe de James se cache un homme violent, sans âme. N’ayant jamais apprécier les précédents James Bond, j’avais un peu d’appréhension pour ce 22e volet. Mais je me repens pour tout ce que j’avais pu dire sur ce Casino Royale. Ce James Bond a la classe : mêlant course poursuite impressionnante (un brin improbable, certes) et parties de poker mouvementées, Martin Campbell met en scène un volet moins physique mais un peu plus cérébrale et avec du coeur. La faute au scénario écrit à trois dont le grand Paul Haggis qui donne un nouvel éclairage à la franchise. Un divertissement de haut niveau qui n’accumule pas les scènes d’action sans réfléchir. En revenant sur ses débuts, ils recommencent un nouveau cycle avec un nouveau James Bond, le plus blond des Bond : Daniel Craig. Il participe beaucoup à la qualité de l’opus. Mais Mads Mikkelsen campe un méchant cruel et fascinant sans tomber dans les clichés. La frenchy Eva Green apporte la touche de luminosité et de coeur à cet opus dans l’ensemble assez sombre.

Un Casino Royale détonnant, avec un héros, pas toujours tout noir ni tout blanc, quiapprend qu’il peut sauver ce qui lui reste d’âme grâce à la belle Vesper. Ecrit en partie par Paul Haggis, ce 22e épisode est un renaissance pour l’agent 007. Nouvel acteur ( Daniel Craig, très crédible), première mission, premier amour. Mads Mikkelsen et Eva Green sont très bons autour de Bond. Un film qui risque de réconcilier les plus récalcitrants avec l’agent secret James Bond.

Affiche française. Columbia Pictures

 

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