La Légende de Beowulf

Il était une fois…

Angelina Jolie et Ray Winstone. Warner Bros. France

Il y a bien longtemps, un viking du nom de Beowulf devint un héros en tuant le monstre Grendel qui effrayé le royaume du Roi Hrothgar.

Robert Zemeckis a touché à tout durant sa longue carrière: de Qui veut la peau de Roger Rabbit? à Forrest Gump en passant par les cultissimes Retour vers le futur, il a su s’imposer. Depuis quelques années, le réalisateur n’avait rien fait. Jusque’à Beowulf, mise en scène d’un héros viking dont les exploits sont contés dans les légendes d’autrefois. Sauf que voilà: Zemeckis utilise la performance capture comme pour son précédent film, Le pôle express, conte de noël destiné aux enfants. Le résultat est d’abord déconcertant et surprenant, un tantinet désagréable. On a l’impression d’être dans un jeu vidéo. On s’y fait mais le film aurait peut-être été mieux en prises de vue réelles… Loin de son précédent film, Beowulf est un conte pour adultes, tout le contraire du Pôle express ( très gnangnan). C’est vulgaire et assez violent, l’esprit viking selon Zemeckis. Mais le procédé aurait pu marcher si l’histoire avait fait un effort, mais non. Le personnage de Beowulf est inintéressant et agaçant, et en aucun cas attachant. Il ne se passe pas grand chose. Heureusement que la caméra s’autorise des plans et angles de vue parfois pas mal, ce qui réveille un peu. Pas un mauvais film au fond (le casting est impressionnant) mais un attachement incompréhensible de Zemeckis pour un héros qui n’en méritait pas tant.

Warner Bros. France
 

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