Constat violent d’une société en perte de repères, American History X est un film culte de la génrération des années 90. Forcément, le film sépare: certains y voient une grosse arnaque sur les skinhead, d’autres un chef d’oeuvre. Ne connaissant pas la communauté skinhead sauf à travers le beau triste film This is England, je ne peux voir les défauts d’American History X concernant les skinhead. Mais on peut y voir un portrait d’humains, de frères qui se laissent dévorer par la haine, le racisme,la violence. Film sur le racisme, Tony Kaye ne cherche pas à juger et à condamner un clan ou un autre. Il y a quelque chose de terrifiant, d’oppressant, de violent dans le film qui alternent séquences en noir et blanc et séquences couleurs. Le film, sobre, juste, d’une structure simple, tend à montrer la descente aux enfers de deux frères, l’un faisant tomber l’autre avec lui. Mais le pire, c’est peut-être l’attente quasi-asphyxique jusqu’à la fin: on savait que quelque chose tournerait mal, on s’y attendait malgré que l’on ne le veuille pas. Et là on débouche sur une impasse: American History X est drôlement pessimiste, malgré l’espoir auquel le film nous avait laissé croire. Mais avant tout, AHX, c’est une histoire d’acteurs. Dans des rôles extrêmement difficiles, Edward Furlong et Edward Norton impressionnnent. Si Norton est proprement terrifiant dans certains scènes, Furlong incarne à merveille l’innocence perdue au profit d’une haine autodestructrice. Un film choc, qui marque. Remarquable.
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