Adapté d’une nouvelle de Stephen King, on aurait pu s’attendre à mieux. Un peu lent à démarrer, Mikaël Hafstrom nous met en condition en nous présentant Mike Enslin et son boulot. Les bases sont solides: on a affaire à un cynique de la vie qui ne croit en rien et qui écume les hôtels, racontant ses nuits dans ses bouquins. L’intérêt se manifeste vraiment lorsqu’une mystérieuse carte lui est envoyé: N’entre pas dans la chambre 1408 du Dolphin Hotel. Rien de mieux pour attiser sa curiosité. S’ensuit alors une petit morceau de bravoure, où Enslin découvre la chambre – tout à fait normale – se transformant peu à peu en cauchemar. Là, ça devient flippant et Hafstrom joue avec nos nerfs. Dommage que certaines scènes viennent casser le rythme. La fin du film laisse une impression d’inachevée, ce qui est regrettable. Mais la performance hallucinée de John Cusack qui passe du désabusement le plus total à la folie terrifiée vaut le détour. Samuel L.Jackson apparaît très peu mais suffit à contribuer à l’atmosphère de mystère qui plane.

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