L’Incroyable Hulk

Bruce tout-puissant

Edward Norton. SND

Bruce Banner s’est exilé au Brésil, recherché par le Général Thaddeus E. Ross. Il cherche à tout prix un moyen de se débarrasser de la bête verte qui sommeille en lui, Hulk. Mais le Général veut le récupérer et envoit Blonsky, un soldat réputé, pour l’attraper. Heureusement que Bruce peut compter sur la jolie Betty Ross, dont il est toujours amoureux.

Edward Norton. Acteur (trop) rare, talentueux et loin des grosses productions. Jusqu’à aujourd’hui. Il devient ici le nouveau Bruce Banner, alias Hulk. L’acteur aurait succombé aux sirènes hollywoodiennes? Pas vraiment. En partie scénariste du film, Norton s’est battu pour ses idées, et il faut l’avouer, est ce qui est arrivé de meilleur au film. Jouant sur la dualité, il incarne un héros de chair et de sang fragile, mélancolique, effrayé mais déterminé à se débarrasser de ce monstre sommeillant en lui. Tout le mérite lui revient. Il est tellement charismatique qu’on en oublierait presque qu’on est dans un blockbuster américain. Jusqu’à ce que son double en images de synthèse montre le bout de son nez. Pas franchement réussi, le monstre en vert ne laisse rien transparaître, froid. Les séquences d’action sont certes bien réalisées mais on est heureux que quand Edward Norton réintègre l’écran et son corps. Louis Leterrier, le frenchy déjà aux commandes des 2 premiers Transporteur et de Danny the Dog insuffle une bonne dose d’émotion et de finesse. Dommage qu’il n’en fasse pas autant vers la fin. Avant la scène finale – présente dans tous les blockbusters qui se respectent – Hulk reprend le chemin des clichés. Tant pis. Mais Leterrier ne prend pas le spectateur pour un con, et met dans son film des clins d’oeil de Taxi à King Kong en passant par Matrix Revolutions, avec bonus suprise à la fin.
On avoue, on y croyait pas trop, mais on avait oublié la règle d’or : un film avec Edward Norton n’est jamais mauvais. Sans être excellent, ce Marvel a réussit là où les autres, depuis Spiderman et Batman, avaient échoué (X-Men 3, Les 4 fantastiques, Iron Man…). Liv Tyler, toujours très gracieuse, apporte une touche joliment indé et romantique. William Hurt et Tim Blake Nelson sont très biens, l’un en militaire droit et dur, l’autre en savant fou. Tim Roth, gros méchant du film, a un rôle peu crédible – c’est pas sa faute – et très exagéré. En attendant la suite, y a plus qu’à traquer le prochain Norton et aller voir The Dark Knight.

 

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