Vanity Fair

Argent, pouvoir, amour au 19e siècle

James Purefoy et Reese Witherspoon. Focus Features

La vie de Betty Sharp, jeune orpheline désargentée, qui va s’élever dans la bonne société jusqu’à sa chute.

Le film de Mira Nair a deux gros défauts: la longueur (2h20 trop longues) et l’interprétation fadasse de Reese Witherspoon qui a décidément fait mieux (Walk the line). La réalisation sans intérêt, le manque de rythme évident nous empêche d’adhérer à cette histoire traitée sans aucun style. Poutrant l’oeuvre originale était intéressante et on aurait pu en tirer un film cynique, un peu plus cruel mais aussi plus convaincant (les acteurs qui, 20 ans après, n’ont aucune ride). A cause de certaines ellipses et des personnages pas assez travaillés, Vanity Fair manque cruellement de charme et d’attraits. Résultat: on s’ennuie. Reese Witherpsoon livre un personnage arriviste, un brin cruel, dont on ne comprend jamais vraiment ce qu’elle pense ou aime, qu’on arrive pas vraiment à aimer. On reste donc extérieur au film, sans tomber en pamoison devant les mésaventures de Betty Sharp dont le but est de s’élever socialement. Jonathan Rhys-Meyer et James Purefoy sont plutôt convaincants, mais c’est surtout Romola Garai en femme naïve mais amoureuse qui surprend. Voilà donc un petit film bien inégal, pas totalement désagréable mais oubliable, et oublié (ne cherchez pas Robert Pattinson dans le film, il n’apparaît que dans les scènes coupées et la fin alternative).

United International Pictures (UIP)

 

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