The Misfits (Les désaxés)

Lonely cow-boy

L’amitié entre Roslyn, femme magnifique mais divorcée, Gay, un cow-boy solitaire, Perce un éleveur faisant du rodéo et Guido, un garagiste veuf.

Marilyn Monroe. Un nom, une actrice, une légende que s’efforce, en vain, d’imiter nombre d’actrices aspirantes (Lindsay Lohan par ex). Parce que Marilyn n’était pas qu’un symbole, une fille blonde et belle, mais aussi une actrice. Dans Les désaxés, elle est la pierre angulaire du film, celle autour de qui tout tourne. Dans ce film, elle ne joue pas les idiotes sans cervelle, mais une femme divorcée et brisée, qui ne croit plus en grand chose, naïve et qui va se cogner à la dure réalité. Il n’y a rien de très glamour, et pourtant elle est belle, belle comme jamais dans sa tristesse, dans son désenchantement. Autour d’elle gravite les excellents et grands Clark Gable et Montgomery Clift, légendes du cinéma. Le film parle donc de désenchantement, de la fin d’une époque, d’une Amérique faible, lasse, fâtiguée. Le crépuscule d’une nouvelle ère, nouvelle ère qui commence avec la mort de ses plus grands noms. En effet, les trois acteurs sont morts quelques temps après le film, qui aura été leur dernier. Les désaxés prend donc une ampleur encore plus symbolique. Le film de John Huston traverse les âges, et toutes les nouvelles générations d’acteurs qui se veulent de ce temps là. Un âge d’or où les stars étaient des vraies stars, où elles étincelaient, où Marilyn vivait encore.

Marilyn Monroe. Collection Christophe L.
 

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