Ce Fantôme de l’Opéra se veut rivaliser avec Moulin Rouge mais s’y perd. Version cinématographique de la comédie musicale crée par Webster à partir du roman de Gaston Leroux, le film de Joel Schumacher peine à convaincre. Les principaux reproches pourraient être: trop kitsch, personnages pas assez fouillés et peu charismatiques et trop d’airs d’opéra. 2h20 c’est beaucoup pour un spectateur qui n’écoute pas particulièrement ce genre de musique. Surtout que les chansons ont été doublées en français. De là en ressort un gros fouillis pas vraiment attirant. Après avoir écouté les chansons dans leur version originale, je peux dire que c’est tout de même plus agréable. Surtout que les acteurs ont de belles voix: Emmy Rossum, Gérard Butler et Patrick Wilson. Dommage qu’ils soient plutôt fades pour tenir les rôles principaux (Wilson limite ridicule en Raoul épris de Christine). La faute surtout à un scénario qui survole les personnages, sans expliquer quoi que soit. En comédie musicale sur scène ça peut le faire, mais au cinéma on est un peu frustré. Bref un film qui séduira certaines, laissera perplexe d’autres: on est partagé. Sans être détestable, le film aurait mérité d’être plus travaillé et d’insister plus sur le couple Christine/Fantôme et la passion dévorante de celui-ci pour la jeune fille.
Le Fantôme de l’Opéra
The point of no return
L’Opéra de Paris au 19e siècle est l’un des lieux les plus côtés de la capitale. Christine, jeune chanteuse, arrive au sommet de la gloire grâce à son Ange de la musique, qui serait en réalité un homme hantant les sous-sols de l’Opéra surnomée "le fantôme de l’opéra". Celui-ci a des desiderata qu’il faut respecter à la lettre sinon il sèmera la mort. Ainsi Christine accède aux premiers rôles. Mais elle croise le regard de Raoul, un jeune aristocrate, qui s’éprend de la jeune femme au grand dam du fantôme.
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