Par effraction

Breaking and entering

Jude Law et Robin Wright Penn. Buena Vista International

Jude Law et Juliette Binoche. Buena Vista International

Will un architecte londonien vient d’ouvrir ses nouveaux bureaux à King Cross, un quartier en proie aux vols. Dès le premier jour, des adolescents s’y introduisent et volent le matériel coûteux. Will est exaspéré, d’autant que sa relation avec sa femme n’est plus au beau fixe. Après que les vols se soient répétés, Will et son associer viennent faire le guet pour arrêter les mystérieux voleurs. Un soir, il arrive à en suivre un, Miro un ado bosniaque, et découvre où il habite. Le lendemain, il décide de rencontrer la mère de celui-ci, Amira.

Par effraction est le dernier film de Anthony Minghella. Le réalisateur anglais est malheureusement décédé en 2008. On lui doit entre autre les bons Le Patient Anglais et Retour à Cold Mountain et le mauvais Talentueux M.Ripley. Cette nouvelle collaboration avec Jude Law (déjà dans 2 films) avait tout sur le papier pour marcher: bon casting, réalisateur à la mise en scène soignée, histoire dramatique…On ne peut pas dire que le film soit mauvais, certes non, mais il se révèle bien en dessous de ce que l’on était en droit d’attendre. C’est un film élégant, bien réalisé, soigné, mais sans aucune passion, aucune flamme ni émotion. Ce qui se déroule sur l’écran semble bien loin de nous, et rien de parvient à toucher le spectateur. Cette froideur empêche le film de fonctionner, et même si on ne s’ennuie pas, on a l’impression d’être resté sur le quai. Le train lui est déjà loin. Les acteurs sinon sont très bons, Robin Wright Penn, Juliette Binoche, Jude Law et Martin Freeman en tête. Mais même leurs compositions ne parviennent à émouvoir. Seules les apparitions de Vera Farmiga en prostituée donnent du piment à un film bien trop sage et enfermé dans ses jolis cadres.

Affiche française. Buena Vista International
 

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