Le Bon, la brute et le cinglé de Kim Jee-Woon
L es années 30 en Mandchourie. Le Cinglé vole une carte aux trésors à un haut dignitaire japonais. La Brute, tueur à gages réputé, est payé pour récupérer cette carte. Le Bon veut retrouver le détenteur de la carte pour empocher la prime. Un seul parviendra à ses fins, s’il réussit à anéantir l’armée japonaise, les voyous chinois, les gangsters coréens… et ses deux adversaires.
Voici un film coréen totalement jouissif, décalé et drôle, porté par un trio (d)étonnant. Plus hommage que parodie des westerns spaghettis, Kim Jee-Woon a conjugé un scénario intelligent à une mise en scène inspirée qui offre quelques scènes et dialogues à mourir de rire. Plusieurs longueurs, notamment dans la poursuite finale, cassent malheureusement le rythme de cette comédie d’action barrée. Ne pas oublier les trois acteurs principaux, absoluments géniaux, qui jouent sur les clichés de leurs personnages: Song Kang-Ho, Byung-hun Lee et Jung Woo-Sung.
Note:
Espion(s) de Nicolas Saada
Vincent travaille comme bagagiste à l’aéroport où il a l’habitude de fouiller dans les valises. Son collègue, un soir, trouve dans une valise appartenant à un diplomate syrien un flacon qui explose et le tue. Vincent est approché par la DST pour les aider à tirer au clair cette histoire. Il est envoyé à Londres et a pour mission de se rapprocher de Peter Burton et de sa femme.
Un thriller élégant et de bonne facture avec les excellents Guillaume Canet et Géraldine Pailhas. Dommage que le postulat de départ soit un peu bancal (Canet est un bagagiste qui travaille après la mort de son collègue avec la DST ) et nous empêche de totalement croire pour de bon à l’histoire. Mais on reste dans un cinéma de qualité plutôt tourné vers les sentiments que l’action. Demeure encore un léger regret: trop de précipitation lors de la fin du film, ce qui laisse un goût amer. Mais les belles scènes entre le couple Canet-Pailhas tirent ces Espion(s) vers le haut.
Note :
Didine de Vincent Dietschy
Alexandrine, 35 ans, que tout le monde surnomme Didine, se laisse tranquillement porter par le courant, contrairement à sa meilleure amie Muriel. C’est ainsi qu’elle franchit un jour le seuil d’une association d’aide aux personnes âgées où, au contact d’une adolescente extravertie, d’un homme séduisant et d’une vieille dame sans pitié, elle va s’emparer de son existence et rencontrer l’amour.
On tombe par hasard sur ce film et on est séduit. Par ses maladresses, ses personnages à la fois réels et rêveurs dont son héroïne, Didine, son ton à la fois léger et grave, son décalage et sa fantaisie. Film tout en pudeur, Vincent Dietschy offre un joli portrait de femme contemporaine à la douce Géraldine Pailhas, lumineuse. Saluons également les seconds rôles, au diapason: Christopher Thompson, Benjamin Biolay, Julie Ferrier et Edit Scob. Un film touchant sur les petits et grands maux de notre société.
Note:
Les Liens du sang de Jacques Maillot
Lyon, à la fin des années 70.
François, inspecteur de police,
apprend la sortie de prison de son frère, Gabriel, qui vient de tirer
dix ans pour meurtre. Entre le flic et son aîné, les retrouvailles ne
sont pas évidentes, mais chacun a la volonté de tirer un trait sur le
passé. Gabriel essaie de se ranger et François se met en quatre pour
l’aider.Mais la réalité et les vieux démons finissent par les
rattraper. Pour les deux frères, séparés par leurs choix, mais unis par
le sang, le chemin parcouru semble étrangement aboutir à la même
impasse.
Les acteurs ne font pas tout. Basé sur une histoire vraie, Les liens du sang est un polar français en mode mineur qui manque de passion et de vie. C’est mou, on s’ennuie presque, et la fin est ratée. Le réalisateur reste toujours en surface des personnages. On n’arrive pas très bien à les saisir, à les aimer, à les comprendre. Pourtant les acteurs sont bons: Guillaume Canet, François Cluzet et Clothilde Hesme. La reconstitution des années 70/80 aussi. Mais il manque la flamme, cette chose qui fait vibrer, qui touche. A bon entendeur, salut.
Note:
Coup de foudre à Rhode Island de Peter Hedges
Depuis la mort de sa femme, Dan élève seul ses trois filles,
persuadé qu’il ne retrouvera jamais l’amour. Jusqu’au jour où le hasard
le met sur la route de la ravissante Marie, qu’il croise dans une
librairie et dont il tombe instantanément raide dingue.
L’attirance
semble réciproque, mais les femmes parfaites sont rarement
célibataires, et Dan ne va pas tarder à voir les difficultés s’acharner
contre son possible bonheur…
Jolie romance bien sous tous rapports, Dan in real life (titre en vo) n’apporte pas grande chose à l’édifice des comédies romantiques made in US. Sauf que voilà, Steve Carell est craquant en veuf malheureux qui tombe amoureux. Ses yeux tristes et sa douleur enfouie portent le film sur toute sa longueur, aidé par Juliette Binoche, rayonnante. Rien de bien nouveau sous le soleil, donc, mais un film pas prise de tête et touchant.
Note:
My Sassy Girl de Yann Samuell
A New York, Charlie, 20 ans, préfère étudier le commerce plutôt que de perdre son temps avec des filles. Un jour, il rencontre Jordan, très belle, très ivre aussi : dans le métro, elle vomit sur un vieil homme et perd connaissance. Il s’occupe d’elle… Débute alors une relation intense, faite de défis idiots, de moments romantiques et de séparations brusques. Ces deux-là vont-ils pouvoir s’aimer ?
Yann Samuell, le frenchie réalisateur de Jeux d’enfants, se paye un séjour à Hollywood. en résulte, cette Sassy Girl, une jolie Elisha Cuthbert qui bouleverse la vie bien rangée de Charlie. Ca démarre sur les chapeaux de roues avec une Cuthbert déchaînée, insolente, drôle et complètement barrée qui fait avancer le film rien qu’avec ses répliques bien senties et son niveau d’alcoolémie élevé. Evidemment, vingt minutes avant la fin, ça ralentit, le happy end se prépare et tout redevient conventionnel. Dommage.
Note:
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« My Sassy Girl », il faut vraiment voir la version coréenne excellente, et non le remake américain …