Carl a 78 ans et vient de perdre sa femme. Tous les deux rêvaient de partir s’installer en Amérique du Sud, devant les chutes du Paradis, rêve qu’ils n’ont jamais réalisé. Il décide alors de partir puisque de toute façon c’est ça ou la maison de retraite. Il embarque sur sa maison devenue maison volante et part pour l’aventure…accompagné du jeune Russell, explorateur de 9 ans, bien décidé à gagner son dernier badge.

Là-haut, le dernier Pixar en date, est une merveille de tendresse et de poésie bourrée d’émotions qui séduira petits et grands. Carl et Russell sont deux des personnages les plus attachants qu’il nous ait été donné de voir. Plein d’humour, le film est néanmoins plus grave que les autres Pixar car abordant des thèmes plus complexes comme la mort, la vieillesse et la solitude. Mais avec de la pudeur, du mordant, des larmes, de l’humour (voir la scène du combat entre les deux petits vieux)… »Le bonheur n’est réel que quand il est partagé » nous disait Sean Penn avec Into the wild. Cela s’applique également à Là-haut, car il faudra bien du temps à Carl pour comprendre qu’il faut savoir avancer, partager et ne pas rester dans son coin, dans sa solitude (ici sa maison qui lui rappelle sa femme décédée). C’est un peu une ode à la vie, sincère, belle, drôle et triste. C’est aussi leur film le plus touchant et émouvant depuis longtemps. Un bonheur sans nom qui n’a pas de prix.