La Disparition d’Alice Creed

Deux hommes préparent un appartement pour, ce que l’on apprendra quelques minutes plus tard, un rapt. Celui de qui? D’Alice Creed. Passées les cinq premières minutes d’exposition (muettes, intrigantes), l’intrigue se met en place : Alice Creed est enlevée par les deux hommes, cagoulée et menottée, puis enfermée dans une pièce étouffante, sans ouverture, où elle passera la plupart du temps. On sent la volonté du réalisateur anglais de faire dans l’originalité, loin des films pré-fabriqués du genre. Blakeson fait dans l’épure, la simplicité (à priori): il n’y aura en tout et pour tout que trois acteurs, pas l’ombre d’un figurant de plus, et les trois quarts du film se déroulent dans le même appartement (quasi huit-clos, ce qui accentue l’atmosphère étouffante). La mise en scène intense va dans ce sens, elle ne cherche pas à faire de longueurs et on peut dire que le film est assez peu bavard.

quelques longueurs à la fin
on s’attend à certains retournements de situation -) pas assez surprenant dommage

très bonnes prestations Gemma Arterton, Martin Compston et Eddie Marsan

A ne pas manquer, car malgré un scénario parfois un peu faible, un film convaincant et divertissant qui ne manquera pas de vous emporter pendant 1h30. On attend la suite de ce jeune réalisateur prometteur.

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