Vice Versa

Le dernier Pixar est une petite merveille ! Voilà quelques années que le studio ne nous avait pas offert un aussi joli moment.

C’est en voyant sa fille entrer dans l’adolescence que le réalisateur, Pete Docter (à qui l’on doit également Monstres & Cie et Là Haut) trouve l’idée du scénario : nous voici dans le cerveau d’une petite fille, Riley, dans lequel cinq Émotions (Joie, Colère, Tristesse, Dégoût, Peur) gèrent ses sentiments et souvenirs dans la Mémoire centrale. Ces cinq Émotions cohabitent et permettent à Riley de grandir et d’affiner ses goûts (la présence de cinq centres d’intérêt: famille, hockey…). Mais un jour, Riley et ses parents déménagent.

Ça peut paraître compliqué comme ça sur le papier, mais c’est limpide à l’écran. On entre très facilement dans le monde de Riley et on se régale de voir les cinq petits personnages gérer les situations de la vie d’un enfant ! N’avoir choisi que cinq émotions peut paraître simpliste, certes, mais cela permet de ne pas trop s’éparpiller ni de complexifier le film. D’autant que le cœur de Vice Versa se trouve dans la relation entre Joie et Tristesse, qui, par un malheureux concours de circonstances, se retrouvent loin de la Mémoire centrale. Elles vont devoir traverser un tas d’embûches pour retourner dans le « cerveau » de Riley et comprendre qu’il n’y a pas de joie sans tristesse, que les deux vont de paire.

Vice Versa est très drôle et émouvant, la marque de fabrique des très bons Pixar, et sort de l’ordinaire. Ce dessin animé séduira tout autant les enfants que les grands, avec notamment la très bonne idée d’entrer, lors d’une scène, dans les pensées des parents et de Riley.

Vice Versa

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