The Assassin

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Chine, IX siècle. Nie Yinniang revient dans sa famille après de longues années d’exil.  Son éducation a été confiée à une nonne qui l’a initiée dans le plus grand secret aux arts martiaux. Véritable justicière, sa mission est d’éliminer les tyrans. A son retour, sa mère lui remet un morceau de jade, symbole du maintien de la paix entre la cour impériale et la province de Weibo, mais aussi de son mariage avorté avec son cousin Tian Ji’an. Fragilisé par les rebellions, l’Empereur  a tenté de reprendre le contrôle en s’organisant en régions militaires, mais les gouverneurs essayent désormais de les soustraire à son autorité. Devenu gouverneur de la province de Weibo, Tian Ji’an décide de le défier ouvertement. Alors que Nie Yinniang a pour mission de tuer son cousin, elle lui révèle son identité en lui abandonnant le morceau jade. Elle va devoir choisir : sacrifier l’homme qu’elle aime ou rompre pour toujours avec  « l’ordre des Assassins ».

J’avoue avoir recopié le résumé d’Allociné, car je serais bien en peine d’écrire un synopsis qui couvre l’histoire complète. Je suis également bien en peine pour écrire cette critique. Je m’explique : The Assassin est très beau mais malheureusement très lent – et donc, ennuyeux. Alors oui, le scénario arrive à conjuguer grâce et arts martiaux, loin de Tigre et dragon (pas de combats aériens par exemple), avec des combats réalistes, brefs, secs. Oui le film est esthétiquement sublime, les paysages, les décors, les acteurs (la très belle Shu Qi), la photographie, tout est beau. Certes, l’histoire emprunte au conte moral à travers le parcours de l’héroïne qui, pour compléter pleinement sa formation d’assassin, devra tuer l’homme qu’elle a aimé. Un dur choix s’impose alors à elle :  pour devenir un assassin accompli, il faudra qu’elle renonce aux émotions et aux sentiments. Je m’attendais à une tragédie romanesque, mais j’ai peiné à trouver de la passion et du souffle au film de Hou Hsiao-Hsien. Il y a très peu de dialogues, le film s’étend lentement (il dure seulement 1h44 mais on a l’impression qu’il en dure beaucoup plus), trop lentement.
Pour finir, je dirais de The Assassin que c’est un film que j’aurais adoré aimer. C’est un beau film, plein de grâce et très travaillé esthétiquement, mais qui, à mon sens, manque de passion(s) et de dynamisme.

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