Miss Peregrine et les enfants particuliers

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À la mort de son grand-père, Jacob découvre les indices et l’existence d’un monde mystérieux qui le mène dans un lieu magique : la Maison de Miss Peregrine pour Enfants Particuliers. Mais le mystère et le danger s’amplifient quand il apprend à connaître les résidents, leurs étranges pouvoirs …  et leurs puissants ennemis. Finalement, Jacob découvre que seule sa propre « particularité » peut sauver ses nouveaux amis.

Enfin un bon Tim Burton !! En adaptant le premier roman de la trilogie de Ramson Riggs, Miss Peregrine et les enfants particuliers, le réalisateur signe un de ses meilleurs films depuis plusieurs années. Ayant lu les romans autant dire que j’appréhendais un peu sa vision (surtout qu’il a fait de gros changements comme le pouvoir de Emma). Mais Tim Burton est un excellent conteur et ma foi est à nouveau intacte (tirons un trait sur Big Eyes et Dark Shadows). Certes, le réalisateur livre ici sa propre version du roman qui ne conviendra donc pas à tout le monde (comme toutes les adaptations). Mais le résultat est plus que satisfaisant, j’ai pris beaucoup de plaisir à (re)découvrir les aventures de Jacob, Emma et des enfants particuliers. Le film débute en Floride dans une banlieue triste et ennuyeuse – qui ressemble fort à celle de Edward aux mains d’argent – et va nous entraîner dans une petite ville du Pays de Galles à la recherche d’un foyer pour enfants. Jacob, ado qui se sent seul et différent, va découvrir la vie cachée de son grand père, Abe et aller dans une « boucle » en 1943 (allez voir le film, vous comprendrez). On voit tout de suite ce qui a pu plaire au réalisateur américain : ces enfants particuliers sont les « freaks » très chers à Tim Burton, des êtres diférents, bizarres, rejetés par la société qui essaient de survivre (ici aux Creux qui les pourchassent) et ne demandent qu’à être aimés. Un (r)appel à la tolérance en ces temps troublés qui ne déplaît pas.

Miss Peregrine's Home For Peculiar Children TM & © 2015 Twentieth Century Fox Film Corporation. All Rights Reserved. Not for sale or duplication.

Sinon, je peux vous dire que Miss Peregrine et les enfants particuliers est beau : les décors, les costumes (merci à Colleen Atwood, collaboratrice de longue date de Burton), la photographie (Bruno Delbonnel qui a notamment travaillé pour Jeunet et sur les précédents films de Burton) et les effets spéciaux. Le combat final est réjouissant, la découverte de ce monde merveilleux fascinant et passionnant. Une atmosphère terrifiante et gothique règne sur le film, à déconseiller aux plus jeunes, comme au temps de ses premiers long-métrages. On remercie le cinéaste de ne pas avoir édulcoré l’histoire lors de son passage à l’écran. Le casting est remarquable : Chris O’Dowd (rappelez vous The IT crowd), Allison Janney, Samuel L. Jackson, Terence Stamp, Judi Dench…Et pour incarner le héros Jacob, Asa Butterfield, le Hugo Cabret de Martin Scorsese, qui a bien grandi et confirme son jeune talent. Mais la très bonne idée vient d’avoir confié le rôle de Miss Peregrine à Eva Green, parfaite. Cette actrice a été faite pour jouer dans les films de Tim Burton. Elle incarne à la merveille Miss Peregrine, dans toute sa bizarrerie et sa classe fascinante. Un blockbuster pour ados et adultes, plein de charme, qui conjugue gohique, romanesque et merveilleux dans une belle aventure de 2h qui vous donnera envie de plonger les aventures de ces enfants particuliers !

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