Une vie entre deux océans

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Après Blue Valentine et The Place beyond the pines, Derek Cianfrance nous emmène en Australie après la Première Guerre mondiale pour sa nouvelle histoire d’amour. Celle de Tom, soldat durant la guerre 14-18, qui accepte la place de gardien de phare sur une petit île inhabitée, Janus Rock, et qui espère y panser ses blessures (psychologiques). Et celle de Isabel, jeune femme de la bourgeoisie locale, qui s’éprend de ce bel homme, fragile et mutique. Après leur mariage, la jeune femme vient s’installer sur Janus. Leur bonheur est total lorsqu’elle est tombe enceinte. Mais elle n’arrive pas à garder le bébé. Après un deuxième essai infructueux, le couple est meurtri. Jusqu’au jour où ils trouvent une barque à la dérive. Dedans, un homme mort et un bébé. Isabel demande à Tom de mentir, d’enterrer l’homme et d’élèver le bébé comme le leur.

Ce beau mélo commence très bien, avec passion et tension. Si la mise en scène et la construction du film sont impeccables et classiques, c’est aux deux acteurs principaux que l’on doit beaucoup. Le réalisateur Derek Cianfrance sait vraiment déceler l’alchimie entre deux acteurs (Ryan Gosling et Michelle Williams / Ryan Gosling et Eva Mendes). Ici, Michael Fassbender impose son charisme et sa présence, en homme tentant de se reconstruire après les horreurs de la guerre et la culpabilité à propos de l’enfant. Alicia Vikander, la jeune étoile qui monte, prouve qu’elle peut tenir tête aux meilleurs du haut de ses 28 ans : elle est absolument poignante et émouvante dans son rôle de femme amoureuse prête à tout pour avoir un enfant. Quant à Rachel Weisz, qui arrive un peu plus tard dans le film, elle est comme à son habitude simple et sobre mais poignante. Autant dire que l’on ne s’ennuie pas dans ce long métrage de 2h13, malgré une conclusion un peu longuette et démonstrative. Un mélo très émouvant, qui malgré un scénario pas très original, nous emporte par la grâce de ses deux acteurs principaux.

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2 thoughts on “Une vie entre deux océans

  1. Ah dommage que je ne sois plus sur Aix, j’aurais bien aimé le voir aussi… Ton avis me conforte dans mon pressentiment, et me donne envie de le voir, ne serait-ce que pour Michael (oui juste son prénom, parce que ça fait longtemps qu’on se connaît :D)

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