Mademoiselle

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Corée. Années 30, pendant la colonisation japonaise. Une jeune femme (Sookee) est engagée comme servante d’une riche japonaise (Hideko), vivant recluse dans un immense manoir sous la coupe d’un oncle tyrannique. Mais Sookee a un secret. Avec l’aide d’un escroc se faisant passer pour un comte japonais, ils ont d’autres plans pour Hideko…

En adaptant à sa manière L’ombre d’un doute de Hitchcock avec le film Stoker en 2013, Park Chan-Wook parlait déjà d’érotisme et de vengeance dans une oeuvre un tantinet dérangeante. Son Mademoiselle, présenté en Compétition au Festival de Cannes 2016, est  dans la même veine, en mieux et en étant absolument fascinant. Sa longueur (2h25), ses excès de violence, ses couleurs qui claquent, son esthétisme travaillé et sa photographie magnifique, son érotisme, ses personnages dérangeants, manipulateurs et son intrigue passionnante font de Mademoiselle une oeuvre envoûtante, excessive et exigeante.

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