Suburbicon est une paisible petite ville résidentielle aux maisons abordables et aux pelouses impeccablement entretenues, l’endroit parfait pour une vie de famille. Durant l’été 1959, tous les résidents semblent vivre leur rêve américain dans cette parcelle de paradis. Pourtant, sous cette apparente tranquillité, entre les murs de ces pavillons, se cache une réalité tout autre faite de mensonge, de trahison, de duperie et de violence… Bienvenue à Suburbicon.
On a connu Georges Clooney plus inspiré ! L’acteur-réalisateur américain s’empare d’un scénario des frères Coen pour tenter de réaliser son « O’brother », son »Avé César », son « Burn after reading », bref vous l’avez compris, un film du niveau des maîtres du genre. Et malheureusement cela tombe plutôt à plat. Certes le casting est aux petits oignons (Matt Damon, Julianne Moore, Oscar Isaac) et la révélation Noah Jupe (qui joue le fils de Gardner Lodge) mais la sauce ne prend pas. Le scénario n’est pas original pour un sou, les situations s’enchaînent sans jamais surprendre, il n’y a pas d’humour. Bienvenue à Suburbicon se veut une critique cinglante et grinçante de la société actuelle (en la comparant aux années 50) en mettant en scène des êtres affreux, vils, sans aucune morale, mais le réalisateur peine à aller jusqu’au bout de ses idées. Des bonnes idées mais rien de bien fou. Dommage.